Le Bouvier des Flandres
Voilà une race spectaculaire et que je ne connais pas vraiment bien. Le Bouvier des Flandres est un chien que l'on remarque mais que l'on connais assez peu. J'ai demandé à Franck Mathias, spécialiste de la race qui élève sous l'affixe de Lage Baston de venir nous en parler. L'article est différent des autres Race du Mois car il se présente sous forme d'interview réalisée il y a quelques années pour le club de race. Merci donc à Franck de partager sa passion avec nous.
Le Bouvier des Flandres
Ahostia de Lage Baston
Elevage de lage baston www.bouvier-des-flandres.com
Entretien avec Franck :
Bulle de Lage Baston
- Quand avez-vous eu votre premier bouvier des Flandres ?
Notre première chienne est arrivée à la maison en 1993. Elle venait de l’élevage de M. DAUBANES et elle s’appelait Iris of the Tescau Valley
- Pourquoi avez-vous flashé sur cette race ?
C’est un concours de circonstances car nous avions eu comme premier chien un Bobtail qui était magnifique mais pas trés fûté et nous nous étions promis que pour notre second chien nous privilégeirions le cerveau du chien avant son esthétique. A force de nous renseigner sur différentes races, nous sommes tombés sur le bouvier des Flandres.
- Quels étaient les qualités et les défauts de ton premier chien ?
Iris était très belle, très courte, une superbe tête par contre elle avait un poil noir trop fin qui demandait trop d’entretien. Venant du bobtail, le toilettage ne me faisait pas peur et ne maitrisant pas, à l’époque, ce que demandait le standard de la race en matière de poil, cela ne m’inquiétait pas. Heureusement, elle n’a jamais reproduit ce type de poil, bien au contraire.
- Quel est le premier mariage fait avec votre affixe ?
Nous avons marié Iris avec Heyrton de la Plaine des Flandres qui était un superbe chien malgré le fait que sa propriétaire ait magouillé pour obtenir le titre de champion. Avec ou sans titre de champion ce chien était LE bouvier du moment. Les chiots de ce mariage étaient ce que nous attendions : courts, de l’os, de belles têtes, un excellent poil et un caractère stable. Nous avons gardé de ce premier mariage Morane de Lage Baston que nous avons ensuite marié à Mingus du Néoubiehl d’Aure qui avait en commun leur père et la branche maternelle de Mingus était de la Thudinie. Morane était une chienne trés solide, bien cob et avec une texture de poils que l’on voit peu. Elle était une mère trés attentionnée mais qui devenait une teigne lorsqu’elle avait des petits, gare à l’étranger qui venait chercher son chiot. Elle allait même jusqu’à attaquer la voiture dont le chiot était dedans. Morane marié à Lancelot de la Plaine des Flandres nous a donné Tosca de Lage Baston qui marié à Umphrey du Clos de la Luette, nous a donné ensuite Ahostia . Notre petite dernière Elfie est née de Tosca et Rickson de Lage Baston.
- Quelles sont en général les origines de vos chiens ?
Iris était de Tescau Valley avec des origines «Clos des Jeunes Plantes» (la référence), «du Bas Berry» et « d’An Naoned» ensuite j’ai toujours marié mes chiennes avec «de la Plaine des Flandres» une fois avec «du Clos de la Luette» ainsi que «de la Goudhier» et «du Bois de la Brique», à chaque fois les chiens utilisés avaient de la Plaine des Flandres dans leur pedigree. Nous sommes particulièrement contents d’avoir utilisé des étalons avant qu’ils soient connus comme Trésor de la Plaine des Flandres ou Attention (Sacco) de la Goudhier qui sont devenus champions.
- Que recherchez vous à améliorer dans vos croisements ?
Nous essayons avant tout de faire naître des chiots stables et équilibrés qui deviendront de bons chiens de famille. Au niveau morphologique nous recherchons à garder l’aspect rustique et solide du bouvier. Nous privilégions le chien court avec un belle largeur de crâne. La qualité de poil est également un critère important et nous aimerions fixer un retour à une longueur de poil normal comme celui de notre mâle Rickson qui ne nécessite pratiquement pas de toilettage (comme sa mère Morane). Il y a du boulot !!!
- Quand avez-vous décidé de vous lancer dans l’élevage ? que veut dire votre affixe « de Lage Baston » ?
Dés que nous avons réservé notre chienne chez M. Daubanes, nous savions que nous allions faire reproduire cette chienne car notre infrastructure le permettait. Nous avons 15000 m2 de terrain, des dépendances et surtout Christine étant femme au foyer pourrait s’occuper des chiots en mon absence. Notre affixe est tout bête, c’est le lieu où nous habitons. Lage Baston veut dire : le guet du bâton .
- Quels sont les chiens de votre élevage dont vous êtes les plus fiers, pourquoi ?
En vérité nous sommes fiers de tous nos chiots qui deviennent de bons chiens de famille. Notre préférence va tout de même à Rickson qui est plus humain que chien (sauf quand une chienne est en chaleur où il devient neu-neu. Les humains aussi me diras tu !!!). Rickson marié avec Tosca nous a toujours donné de super sujets. Nous somme particulièrement fier de Vanda de Lage Baston (Morane de Lage Baston X Trésor de la Plaine des Flandres) appartenant à M. Tonin et qui a amené sa chienne sur la 2ème place du podium de la coupe de France troupeau 2008 des bergers et bouviers Français. De Tosca qui a eu un palmarès fulgurant en nombre de cacib, cacs, meilleure de Race dans des expositions et Nationale d’élevage où la concurrence était rude et où elle a été jugée par de nombreux juges.
- Quelles disciplines sportives canines affectionnez vous ? pourquoi ?
Nos chiens sont licenciés en agility. Beaucoup de propriétaires rament pour avoir leur brevet d’agility car il faut 3 excellents sans faute pour l’avoir, Rickson l’a eu en 3 fois, ce qui est rare (comment ça, je frime!!). Nous pratiquons également la recherche utilitaire (recherche de personne) et Tosca devrait passer son brevet en septembre. L’agility demande énormément de travail mais le résultat est beau à voir. La recherche utilitaire convient bien au bouvier des Flandres car c’est lui qui prend l’initiative et le conducteur doit savoir lire son chien pour ne pas faire d’erreur. Elfie, à 2 mois 1/2 a fait sa première piste d’une longueur de 200 m. C’était facile car ce n’était pas pour retrouver un étranger mais pour trouver sa maîtresse. Nous espérons qu’elle réagira aussi bien sur l’étranger. Mais ne brûlons pas les étapes.
Je sais que vous suivez également de près les expos, quel regard avez-vous de ce petit monde ?
Nous avons beaucoup fréquenté les expos, ce qui nous a permis d’avoir des chiens qui ont gagné en championnat de France, en Nationales d’Elevage en France et à l’étranger. Nous en faisons beaucoup moins maintenant. Ce que nous aimions avant tout c’est d’amener nos chiens là où il y avait de la concurrence et il nous arrivait de ne pas nous déplacer au dernier moment si nous apprenions qu’il y avait trop peu de chien dans notre classe. Actuellement, quand nous voyons certains chiens gagner nous nous demandons si certains juges connaissent le standard : des chiens trop longs, pas de boyau. L’exemple type est une chienne qui a été championne et qui a été en page de couverture du bullletin du club du bouvier des Flandres, alors qu’elle a plus la morphologie d’un berger des pyrénnées qu’un bouvier des Flandres. Le CBF a un gros travail à faire auprès de certains juges de la SCC.
- Quels sont les affixes qui vous ont le plus marqué depuis que vous êtes passionné par le bouvier des Flandres ?
Il n’y a pas photo, pour le passé le Clos des Jeunes Plantes à Mme Gélineau et actuellement de la Plaine des Flandres à M. Romano.
- Tu es un adhérent de longue date du club du bouvier des Flandres (France). Que penses-tu actuellement de la gestion de ce club ?
Le CBF est trés malade mais il faut qu’il sorte de cette crise car sans un club officiel fort, notre race est en danger car il n’y a plus de politique d’élevage, de grille de sélection, de directives données aux juges, de contact avec le club Belge co-détenteur du standard....
- Actuellement, certains pays européens ont toujours le droit de tailler les oreilles des bouviers des Flandres, Pensez vous que la France a eu tort d’accepter de se plier au diktat de l’Europe ou préférez vous le bdf avec les oreilles naturelles ?
Nous regrettons que la France se soit pliée aux directives européennes. Heureusement grâce à IBF et d’autres assos nous nous sommes battus pour conserver le droit de couper les queues à nos chiens. Un décret a été voté et nous sommes maintenant tranquilles.
- Je ne peux m’empêcher de te parler d’IBF. Cette association que vous avez créée et qui prend chaque jour de plus en plus d’importance dans le monde du BOUVIER. Grâce à toi, grâce aux liens tissés avec les Clubs étrangers comme l’Espagne qui t’a contacté et sollicité pour les conseiller dans le choix du juge pour leur dernière Nationale d’Elevage . Comment positionnes-tu IBF dans l’avenir? Que seront les actions d’IBF «sur le terrain»?
J’aimerai qu’IBF ne soit plus considéré par le CBF comme un ennemi mais comme un allié. Nous avons de bonnes relations avec le club espagnol et également avec le club belge. Dans l’avenir nous allons mettre en place la première réunion amicale bouvier des Flandres, cela est prévu pour août 2010 (nous en reparlerons). Des rendez-vous officiels, comme l’expo d’Agen (2008-2009) montrent que des exposants sont partants pour des expos où la convivialité règne. IBF, la famille Normand qui a été écarté par le CBF, et toi même montrent qu’en s’investissant dans un cause il est possible de faire venir plus de chiens à une expo à CACS qu’en championnat. Nous allons essayer également d’aider financièrement et promotionellement certains clubs d’utilisations qui sont abandonnés par le club officiel de la race.
Le standard :
ORIGINE : Belgique – France.
DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR : 25.10.2000
UTILISATION : A l’origine, le Bouvier des Flandres était employé, comme conducteur de troupeaux, comme chien de trait et comme chien de baratte. La modernisation de l’équipement des fermes a modifié l’utilisation première, et de nos jours le Bouvier des Flandres sert surtout de chien de garde pour la propriété et la ferme, de chien de défense et de police. Ses aptitudes physiques et comportementales, ses grandes qualités olfactives, d’initiative et d’intelligence permettent de l’utiliser comme chien de pistage, de liaison et de contre-braconnage.
CLASSIFICATION F.C.I. : Groupe 1 : Chiens de berger et de bouvier (sauf chiens de bouvier suisses).
BREF APERCU HISTORIQUE : Le Bouvier des Flandres, comme son nom l’indique, est originaire des Flandres, tant belges que françaises, aucune frontière naturelle ne séparant ces deux contrées.
Les bouviers ou toucheurs de bestiaux des Flandres qui avaient besoin de bons chiens pour conduire leurs troupeaux, ne sélectionnaient ceux dont ils disposaient dans leur région que sur leurs seules qualités comportementales et physiques, dont le Bouvier des Flandres actuel a hérité.
ASPECT GENERAL : Sub-bréviligne. Corps court et trapu, membres forts et bien musclés. Le Bouvier des Flandres donne une impression de puissance mais sans lourdeur.
Le Bouvier des Flandres sera jugé en statique dans ses positions naturelles sans contact physique avec le présentateur.
PROPORTIONS IMPORTANTES : La longueur du corps de la pointe de l’épaule à la pointe de la fesse doit être sensiblement égale à la hauteur au garrot.
Les proportions de la longueur du crâne par rapport à la longueur du museau sont de 3 à 2.
COMPORTEMENT – CARACTERE : Le Bouvier des Flandres possède le caractère calme et raisonné du sage hardi. Par le feu de son regard, il révèle l’intelligence, l’énergie et l’audace.
Le Bouvier des Flandres doit absolument conserver ses aptitudes au travail. Toute dérive qui puisse nuire à celles-ci doit être pénalisée.
TETE : La tête est d’apparence massive, encore plus accusée par la barbe et la moustache. Elle est proportionnée au corps et à la taille. Elle se révèle bien ciselée à la palpation.
REGION CRANIENNE : Bien développée et plate, légèrement moins large que longue. Les lignes de dessus du crâne et du chanfrein sont parallèles. Le sillon frontal est à peine marqué.
Stop : Peu accusé, plus apparent que réel par suite des sourcils relevés.
REGION FACIALE :
Truffe : La truffe termine le chanfrein en une ligne légèrement convexe à son extrémité. Elle doit être bien développée, arrondie en ses bords, et de couleur toujours noire. Narines bien ouvertes.
Museau : Large, puissant, osseux, rectiligne dans son profil supérieur, allant en diminuant vers la truffe, sans jamais être pointu. Sa longueur sera plus courte que celle du crâne dans la proportion de 2 à 3. Son périmètre, pris juste en dessous des yeux, sera sensiblement égal à la longueur de la tête.
Lèvres : Bien jointives et fortement pigmentées.
Mâchoires / dents : Les mâchoires doivent être puissantes et d’égale longueur. Les dents sont fortes, saines, blanches et régulièrement implantées. Incisives en ciseaux ou bout à bout. La denture doit être complète.
Joues : Plates et sèches, apophyses zygomatiques peu saillantes.
Yeux : D’expression franche et énergique, ni proéminents, ni enfoncés dans les orbites. Leur forme doit être légèrement ovale et ils sont axés sur une ligne horizontale. Leur couleur doit être la plus foncée possible par rapport à celle de la robe. Les yeux clairs ainsi que d’expression hagarde doivent être fortement pénalisés. Paupières de couleur noire, sans trace de dépigmentation. Les conjonctives ne doivent jamais être apparentes.
Oreilles : Coupées en triangle, portées bien droites, attachées haut et très mobiles; il est recommandé que la coupe soit proportionnée au volume de la tête.
Oreilles non amputées :
Position : Attachées haut, au-dessus du niveau des yeux, les pavillons tombant verticalement. Le pli de cassure ne doit pas dépasser le plan supérieur du crâne.
Forme et port : Semi-longues, en forme de triangle équilatéral, légèrement arrondies à la pointe, tombant à plat sur les joues, sauf le léger décollement au point supérieur de l’attache; ni plissées, ni papillotées; proportionnées à la grandeur de la tête; recouvertes de poil ras.
COU : Doit être dégagé et suffisamment relevé. Fort, musclé, s’élargissant graduellement vers les épaules, sa longueur sera légèrement inférieure à celle de la tête. Nuque puissante et légèrement bombée. Pas de fanon.
CORPS : Puissant, râblé et court.
Ligne de dessus : Ligne supérieure du dos et du rein horizontale, tendue et ferme.
Garrot : Légèrement saillant.
Dos : Court, large, musclé et bien soutenu, sans apparence de faiblesse, tout en restant flexible.
Rein : Court, large, musclé ; il doit être flexible sans apparence de faiblesse.
Croupe : Doit suivre d’aussi près que possible la ligne horizontale du dos et se fondre insensiblement avec le cintre de la fesse. Large sans excès chez le mâle, plus développée chez la chienne. La croupe avalée ou en pupitre est un défaut grave.
Poitrine : Large et bien descendue jusqu’au niveau des coudes, elle ne doit pas être cylindrique. Les premières côtes sont légèrement arquées, les autres bombées et très inclinées vers l’arrière, donnant la longueur de poitrine désirable. Les côtes plates seront fortement pénalisées. La distance comprise entre la partie antérieure du sternum (manubrium) et la dernière côte, doit être grande, soit environ les 7/10è de la hauteur au garrot.
Ligne de dessous : Le dessous de la poitrine remonte très légèrement vers le ventre qui est peu relevé. Les flancs doivent être courts, spécialement chez le mâle.
QUEUE : Attachée relativement haut, la queue doit être dans l’alignement de la colonne vertébrale.
Certains chiens naissant anoures, ne peuvent être pénalisés de ce fait.
La queue doit être coupée dans la semaine de la naissance en laissant deux ou trois vertèbres.
Dans les pays où la caudectomie est interdite, la queue entière est admise.
MEMBRES :
MEMBRES ANTERIEURS :
Vue d’ensemble : Les membres antérieurs ont une ossature forte et sont bien musclés. Ils sont parfaitement droits et parallèles vus de devant.
Epaules : Relativement longues, musclées, sans lourdeur et modérément obliques. L’humérus et l’omoplate sont sensiblement de même longueur.
Bras : Modérément obliques.
Coudes : Bien au corps et parallèles, les coudes décollés ou rentrés, au placer naturel ou en action, sont des défauts.
Avant-bras : Vus de profil comme de face, ils doivent être parfaitement droits, parallèles entre eux et perpendiculaires au sol. Ils seront bien musclés et avec une forte ossature.
Poignets : Exactement à l’aplomb de l’avant-bras. L’os pisciforme forme seul une saillie à la face postérieure du poignet (carpe). Ossature forte.
Métacarpes : D’ossature forte, assez courts, très peu inclinés vers l’avant.
Pieds antérieurs : Courts, ronds et compacts, ni en dehors, ni en dedans. Les doigts doivent être serrés et cambrés avec des ongles forts et noirs. Coussinets épais et durs.
MEMBRES POSTERIEURS :
Vue d’ensemble : Puissants avec musculature prononcée, bien d’aplomb, et vus de derrière parfaitement parallèles, ils doivent se mouvoir sensiblement dans les mêmes plans que les membres antérieurs.
Cuisses : Larges, bien musclées, leur direction sera parallèle au plan médian du corps. Le fémur ne doit être ni trop droit, ni trop incliné. La fesse sera bien descendue, culottée et ferme.
Genou : Sensiblement placé sur une ligne droite imaginaire partant du point le plus élevé de la hanche (crête iliaque) et perpendiculaire au sol.
Jambes : Modérément longues, bien musclées, ni trop droites, ni trop inclinées.
Jarrets : Plutôt près de terre, larges, bien tendus. Vus de derrière, ils seront droits et parfaitement parallèles en position d’arrêt. En action, ils ne doivent ni rentrer, ni s’écarter de l’axe du membre.
Métatarses : Robustes et secs, plutôt cylindriques, perpendiculaires au sol quand le chien est au placer naturel. Sans ergots.
Pieds postérieurs : Ronds, solides, les doigts bien serrés et cambrés avec des ongles forts et noirs. Coussinets épais et durs.
ALLURES : L’ensemble du Bouvier des Flandres doit être harmonieusement proportionné pour permettre une allure dégagée, franche et fière. Le pas et le trot sont les allures habituelles, quoique l’on rencontre également des ambleurs. Au trot ordinaire, le Bouvier des Flandres se couvre.
PEAU : Bien adhérente, sans laxité excessive. Le bord des paupières et des lèvres est toujours très foncé.
ROBE :
QUALITE DU POIL : La robe est très fournie, le poil de couverture formant avec le sous-poil serré une enveloppe protectrice parfaitement adaptée aux variations climatiques brusques de la contrée d’origine de la race. Le poil doit être rude au toucher, sec et mat, ni trop long, ni trop court (6 cm environ), légèrement ébouriffé, sans jamais être ni laineux, ni bouclé. Sur la tête, il est plus court et à peu près ras sur la partie extérieure des oreilles, dont le pavillon interne est protégé par un poil modérément long. La lèvre supérieure sera moustachue et le menton garni d’une barbe fournie donnant cette expression rébarbative si caractéristique de la race. Les sourcils sont faits de poils relevés, accentuant la forme des arcades sourcilières, sans jamais voiler les yeux. Le poil est particulièrement dur et crissant sur la partie supérieure du dos. Il se raccourcit très légèrement sur les membres tout en restant rêche. Le poil plat est à éviter parce que notant un manque de sous-poil. Le sous-poil est une bourre faite de poils fins et serrés qui poussent sous le poil de couverture et forment avec lui un manteau imperméable.
COULEUR DU POIL : La robe du Bouvier des Flandres est généralement grise, bringée ou charbonnée. La robe noire zain est également admise, sans être à favoriser. Les robes claires, dites délavées, ne sont pas admises. Une étoile blanche au poitrail est tolérée.
TAILLE ET POIDS :
Hauteur au garrot : 62 à 68 cm pour les mâles
Avec tolérance de plus ou moins 1 cm.
Dans chaque sexe, la taille idéale est la moyenne de ces deux limites, soit 65 cm pour les mâles et 62 cm pour les femelles.
Poids : Approximativement
DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
DEFAUTS GRAVES :
- Chien craintif.
- Aspect molossoïde, chien trop lourd.
- Corps nettement trop long (légère tolérance pour la femelle), trop léger.
- Tête trop massive, stop accusé, sillon frontal marqué, apophyses zygomatiques très saillantes.
- Crâne bombé, crâne étroit, crête occipitale très saillante, défaut important de parallélisme crâne/chanfrein.
- Museau trop long, truffe pincée.
- Lèvres molles, épaisses et couvrantes.
- Mâchoires en occlusion croisée – malocclusion.
- Dents petites, malsaines, mal alignées.
- Yeux clairs, globuleux, regard atypique.
- Oreilles entières papillotées, plissées.
- Cou cylindrique, fanon.
- Dos très ensellé, très voussé.
- Défauts importants d’aplombs, chien très campé, jarrets très coudés.
- Poil soyeux, absence de sous-poil, robe gonflée, brillante, apprêtée.
- Manque de garniture en tête.
- Défauts convergents de dépigmentation (truffe, lèvres, paupières).
DEFAUTS ELIMINATOIRES :
- Chien peureux ou dangereusement agressif.
- Manque de type évident.
- Truffe ladrée ou d’autre couleur que noire.
- Museau pointu.
- Prognathisme supérieur ou inférieur accusé.
- Manque de dent autre qu’une PM1.
- Yeux vairons ou d’expression hagarde.
- Entropion, ectropion, ladre des paupières.
- Robe brun chocolat, blanche, poivre et sel, couleur délavée, toute autre couleur blonde allant du clair au roux même charbonné.
- Taille hors des limites du standard.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
Album photo :
Clinton de Lage Baston
Bulle de Lage Baston
Tosca de Lage Baston
Elfie de Lage Baston
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