La race du mois
Le Chien Norvégien de Macareux
J'ai découvert ce petit chien à l'exposition de Saint Ambreuil en Bourgogne en 2012 et je dois dire que j'ai été assez séduit. Il était mission impossible de trouver un auteur pour venir nous en parler alors je m'y suis collé. J'espère ne pas avoir commis trop d'erreurs et je souhaite que vous vous intéressiez à cette race autant que moi. Si vous avez des informations pour compléter cet article, n'hésitez pas.
Le Chien Norvégien de Macareux
Le chien norvégien de macareux ou lundehund est une race de chien originaire de Norvège. Il s'agit d'un chien de type Spitz aux caractéristiques physiques typiques : ses oreilles ont la particularité de se refermer, c'est un chien très souple, et il possède un doigt surnuméraire aux pieds antérieurs. Utilisée pour la chasse au macareux en Norvège, la race a failli disparaître au cours du XXème siècle.
Histoire
Le chien norvégien de macareux est une race ancienne. Les premières traces écrites remontent au XVIe siècle, sous la plume du prévôt Henrik Hansen Schonnebock. Au XVIIIe siècle il y a eu quelque écrits sur le chien norvégien de macareux, du Hegeland au Finnemark. Le plus fameux se trouve dans le livre Trompette du Nordland du poète-pasteur Petter Dass où il raconte la chasse au macareux sur l'île Lovund en 1700. Il la décrit, en vers, comme suit : « Mais les paysans qui ont une tactique, savent comment chasser ces oiseaux. Pour ce faire, ils utilisent des chiens spécialement dressés, de nature souples et de petite taille, qui s'introduisent dans les repaires profonds et extraient les macareux vivants.
Dans les îles du nord de la Norvège (Lofoten), la population ont vécu de pêche et de petite culture et utilisé le chien norvégien de macareux pour chasser le macareux, de mai à mi-juin puis en août pendant deux à trois semaines. L'oiseau leur apporte de la viande pour compléter leur alimentation et le duvet pour réaliser des oreillers et des édredons.
La description qui en est faite est celle d’un chien de petite taille, d'une grande agilité. En période de chasse, chaque chien peut ramener une centaine d’oiseaux par jour. Avec l'utilisation du filet et une imposition de plus en plus élevée le chien norvégien de macareux perd de son intérêt au milieu du XIXe siècle.
En 1939, Eleanor Christie se lance dans le sauvetage de la race, en rassemblant un petit cheptel en provenance de Mâsaad. Pendant la seconde guerre mondiale et jusqu’aux années 1950, la plupart des chiens sont décimés par la maladie de Carré. L’intérêt pour la race est malgré tout relancé et le Norsk Lundehund Klubb est fondé en 1962.
Standard
Standard officiel Lundehund : Standard FCI N°265 (12/03/1999)
Autres noms : Chien Norvégien de Macareux
Nom dans sa langue d'origine : Norsk Lundehund
Groupe 5 : Chien de type Spitz et primitif
Standard FCI 265
TRADUCTION : Elisabeth Espedal-Maire, Christel Rollinat et Dr. J.-M. Paschoud.
ORIGINE : Norvège.
DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR : 12.03.1999.
UTILISATION :
Ses particularités anatomiques prédestinent ce chien à la chasse aux macareux sur les rochers abrupts autour des fjords et en bordure de mer.
CLASSIFICATION F.C.I. :
Groupe 5 - Chiens de type Spitz et de type primitif
Section 2 - Chiens nordiques de chasse.
Sans épreuve de travail.
ASPECT GENERAL :
Chien de type Spitz, de petite taille, rectangulaire, souple, assez léger; caractéristiques morphologiques différentes selon le sexe.
COMPORTEMENT / CARACTERE :
Eveillé, énergique, vif.
TETE :
Nette, de largeur moyenne, en forme de coin.
REGION CRANIENNE :
- Crâne : Légèrement arrondi avec arcades sourcilières saillantes.
- Stop : Prononcé, mais sans excès.
REGION FACIALE :
- Museau : : En forme de coin, de longueur moyenne. Chanfrein légèrement convexe.
- Mâchoires / Dents : Articulé en ciseaux préféré, mais un articulé en tenailles ou un prognathisme modéré du maxillaire inférieur sont admis. L'absence de prémolaires des deux côtés, sur chaque mâchoire, est acceptée.
- Oeil : Légèrement de biais et non proéminent. L'iris est brun jaunâtre; la pupille est entourée d'un halo foncé.
- Oreilles : Les oreilles triangulaires, de grandeur moyenne, sont larges à la base, portées droites et très mobiles. Le cartilage du pavillon possède la faculté de pouvoir se rétracter, de sorte que l'oreille se plie et se rabat de manière spécifique, soit vers l'arrière, soit à angle droit vers le haut afin de fermer le conduit auditif.
COU:
Net, de longueur moyenne, assez fort, avec une collerette relativement fournie.
CORPS :
Rectangulaire.
- Ligne du dessus : Droite.
- Dos : Fort.
- Croupe : Légèrement inclinée.
- Poitrine : Longue, de largeur moyenne, relativement bien descendue et spacieuse; elle ne doit pas être en tonneau.
- Ventre : Légèrement relevé.
QUEUE :
Attachée haut, de longueur moyenne, bien garnie de poils, mais sans panache. Portée soit en anneau, soit légèrement enroulée sur le dos, soit pendante. L'extrémité de la queue ne doit pas être portée trop haut au-dessus du dos ni retomber sur le côté
MEMBRES :
MEMBRES ANTERIEURS :
- En général : Sans angulations excessives.
- Avant-bras : Droit.
- Pieds antérieurs : De forme ovale, légèrement tournés vers l'extérieur, avec au moins six doigts - dont cinq doivent s'appuyer au sol. Huit coussinets à chaque pied. Les deux doigts internes formés - respectivement de 3 et 2 phalanges et dotés d'un système ligamentaire et musculaire, font que le pied paraisse solide.
MEMBRES POSTERIEURS :
- En général : La position des postérieurs est quelque peu serrée.
- Cuisses : Musclées et fortes.
- Grasset : Modérément angulé.
- Jambe : Musclée et forte.
- Pieds postérieurs : De forme ovale, légèrement tournés vers l'extérieur, avec au moins six doigts - dont quatre s'appuient au sol. Sept coussinets à chaque pied, celui du milieu, le plus important par la taille, étant soudé aux coussinets internes correspondants aux deux doigts internes. Quand le chien est debout sur une surface plane, le poids du corps doit être réparti d'aplomb sur les coussinets.
ALLURES :
Démarche légère et élastique. Un mouvement rotatif externe des membres antérieurs et un mouvement un peu serré des postérieurs sont caractéristiques de la race.
ROBE:
POIL :
Dense et dru. Sous-poil doux. Poil court sur la tête et le devant des membres, plus abondant au niveau du cou, à l'arrière des cuisses et au niveau de la queue, mais sans panache.
COULEUR :
Toujours combinée avec du blanc; de roux à fauve; robe plus ou moins parsemée de poils aux extrémités noires; grise; blanche avec des taches foncées. En général, les chiens adultes ont un plus grand nombre de poils à extrémité noire que les jeunes sujets.
TAILLE ET POIDS :
- Hauteur au garrot :
Mâle : 35-38 cm - femelle : 32-35 cm.
- Poids :
Mâles environ 7 kg - femelles environ 6 kg.
DEFAUTS :
Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
DEFAUT ELIMINATOIRE :
- Agressivité
Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d'ordre physique ou comportemental sera disqualifié.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
Caractéristiques
Le chien norvégien de macareux possède six doigts aux pattes antérieures.
Le chien norvégien de macareux est une race de type Spitz de format rectangulaire, de petite taille et relativement léger. Cette race est très souple : son élasticité lui permet de se contorsionner au niveau du cou, permettant à la tête de toucher quasiment le dos. Le dos est fort et droit avec une croupe légèrement inclinée. La poitrine de largeur moyenne est longue, assez profonde et spacieuse ; elle ne doit pas être en forme de tonneau. Le cou est de longueur moyenne, assez fort avec une collerette plutôt développée. La queue est attachée haut, plutôt courte, avec un poil fourni mais sans frange. Elle est portée en anneau ou légèrement enroulée sur le dos, voire pendante.
Les membres antérieurs sont peu angulés avec des avant-bras forts. Ils sont extrêmement souples, ce qui permet au chien de faire le grand écart. Les postérieurs sont modérément angulés, forts avec des cuisses musclées. Les pied sont ovales et légèrement tournés vers l’extérieur. Le chien norvégien de macareux possèdent six doigts dont cinq qui doivent s'appuyer au sol pour les membres antérieurs contre quatre pour les membres postérieurs. La démarche est légère et élastique. Un mouvement rotatif externe des membres antérieurs et un mouvement un peu serré des postérieurs sont caractéristiques de la race.
La tête de largeur moyenne est dotée d'un crâne légèrement en dôme aux arcades sourcilières saillantes. Le museau de longueur moyenne est en forme de coin, au chanfrein légèrement convexe. Le stop est prononcé mais non accusé. Les yeux sont légèrement en amande, l'iris est de couleur ambré avec un filet brun foncé autour de la pupille. Les oreilles sont de forme triangulaire, portées droites. Elles possèdent la particularité d'avoir un cartilage qui se rétracte : les oreilles se plient et se rabattent de manière spécifique, soit vers l'arrière, soit à angle droit vers le haut afin de fermer le conduit auditif pour les rendre hermétiques à l'eau et aux saletés.
Le poil de couverture est dense et rêche, court sur la tête et le devant des membres, mais fourni autour du cou et derrière les cuisses. Le sous-poil est doux. La couleur est de roux à fauve toujours combiné avec du blanc, plus ou moins parsemé de poils aux extrémités noires.
Caractère
Le chien norvégien de macareux est décrit comme éveillé, énergique et vif dans le standard FCI
Sources internet
Photos internet
Photos de Saint Ambreuil 2012
Laufey Lundes Kjaerlighet
Prop. Mme Naud
Le Berger de Brie
Alors celui-Là, je le connais depuis l'enfance puisque l'un de mes oncles avait un couple. J'en ai un excellent souvenir. Le Briard est un chien adorable et un compagnon fort agréable. Il était donc très naturel de vouloir en savoir plus sur cette race attachante et qui fait partie de notre paysage cynophile depuis toujours. J'ai demandé à Annie Tabutaud qui connait bien cette race de venir nous le présenter. Je dois dire que, comme chaque mois, j'ai découvert son article avec un immense plaisir.
Le Berger de Brie
Pour vous parler un peu de cette race passionnante qu’est le Berger de Brie, elle fait partie de ma vie depuis ma naissance. Maman étant tombée amoureuse de cette race dès 1940, lorsque mon grand-père maternelle fit l’acquisition d’une petite femelle Briarde fauve nommée Oursonne.
En 1941 elle s’acheta son propre chien du nom de Pax. Aussitôt elle s’empressa de déposer un affixe à la Sté Centrale Canine « La Tour Saint-Genin » et qui lui fut attribué en Octobre 1941.
Elle produisit sa première portée en 1942. La grande majorité de la portée fut cédée à des éleveurs déjà très renommés à l’époque.
C’était une passionnée de cette race. Elle connaissait ses chiens sur le bout des doigts et savait détecter le moindre des maux. La spécificité de son l’élevage c’était les belles têtes fortes, ce qui a fait sa renommée.
J'ai repris le flambeau en 1988 suite à son décès et m'applique depuis à perpétuer ce qu'elle a fondé.
Difficile de ne pas avoir le virus quand vous êtes née parmi les Briards et que vous apprenez à marcher en vous cramponnant à leur fourrure. Le Briard est un chien très captivant. On est tout de suite séduit par son aspect nounours et élégant.
Une de ses qualités est sa sensibilité. Il ressent toutes nos joies, nos peines, nos angoisses. Il a une mémoire étonnante aussi bien pour les gentillesses que pour les méchancetés que l'on lui fait.
La brutalité envers lui ne servirait à rien, selon son caractère, il pourrait devenir buté, idiot et peureux, ou buté, idiot et agressif.
Bannir la violence n'exclut pas la fermeté.
Pendant toutes les années de vie en commun, le maître saura apprécier toutes les qualités de son chien et rares sont ceux qui, par la suite, se tourneront vers une autre race. La raison en est le caractère très remarquable de cette race.
Sa qualité principale est de nous aimer. Il voue une affection débordante à ses maîtres, et un besoin constant de nous faire plaisir. Que votre absence soit de 5mn ou de 1 heure, son témoignage de joie à vous retrouver, est identique. Ceux qui ne sont pas prêt à lui donner beaucoup d’affection en retour, ne mérite pas un Briard. C’est un compagnon de jeux idéal pour les enfants, il les adore, et sait se montrer très patient.
C’est également un excellent gardien, il excelle aussi dans diverses disciplines, le ring, le pistage, le troupeau, l’obéissance, et aussi l’agility.
En résumé :
Il faut savoir lui consacrer une heure toutes les semaines pour l’entretien de sa fourrure, sinon c’est la tonte assurée. Dans ce cas il est préférable de choisir une race à poil ras. Le Briard est fait pour avoir des grands poils, il est donc très important de l’entretenir.
Il ne faut pas croire non plus que tondre votre Briard l’été, le soulagera de la chaleur. Sa fourrure est faite pour le protéger à condition qu’elle soit bien entretenue, et le tondre le rendra mal à l’aise, même s’il n’en laisse rien paraître. Tout comme nous, un chien ne se laisse pas en plein soleil.
Affection, tendresse, besoin de faire plaisir, sensibilité profonde, intelligence et mémoire au-dessus du commun, sont les grands traits psychologiques du Briard. Il faut les avoir présents à l’esprit pour entreprendre son éducation et son dressage, ou tout simplement ce qui est le plus important, pour bien vivre avec lui, et le comprendre comme il le mérite.
En éducation, la première règle, le maître et le chien doivent s’aimer, se comprendre, se connaître et s’estimer l’un, l’autre. La seconde règle, qui est aussi naturelle et importante, vous devez toujours dominer votre chien. Vous êtes le dominant, il est le dominé. Il faut qu’il sache dès son plus jeune âge vous reconnaître comme le chef de meute. Depuis des milliers d’années il vit dans la dépendance vis-à-vis de l’homme, la force physique et la station debout l’impressionne, il s’incline aussi pour nous faire plaisir.
Il faut noter que le Briard tout particulièrement se conditionne beaucoup plus facilement par des récompenses que par des punitions. Il est plus efficace de féliciter vivement une bonne action, que de se contenter de réprimer la mauvaise.
Pour comprendre votre chien, l’éduquer et distribuer à bon escient récompenses et punitions, il ne faut pas ignorer / - que le chien n’a pas la mémoire de ses erreurs. La réprimande devra suivre immédiatement l’action, le moindre
retard et l’animal ne fera pas le rapport.
Quelques lignes sur ces origines.
Le chien de Berger de Brie à certainement des origines très anciennes, puisqu’on peut le faire remonter au chien des Tourbières, de l’époque préhistorique. La dénomination « chien de Berger de Brie » pour désigner le chien de berger français à poil long, apparaît pour la première fois au commencement du XIXème siècle, dans un cours d’agriculture de l’Abbé Rozier (1809). C’était un chien de plaine utilisé à la garde et à la conduite du troupeau. Ses oreilles étaient courtes et droites, la queue en trompette, horizontale ou pendante, souvent coupée. Le poil long sur tout le corps, ressemblant au poil de chèvre et généralement noir.
Ce n’est qu’aux environs de 1890 que le chien de Brie a été réellement apprécié des amateurs. M. Verlinde, fondateur des élevages de la Hulpe et de la Marne, dit avoir retrouvé mention du chien de Brie dans des manuscrits du XII ème siècle. Monsieur Lamarque son ancien collaborateur, et Président du Club des Amis du Briard, raconte que dans les armes de Montdidier, sculptées sur le porche de la cathédrale de la ville, se trouvait une tête de Briard. Cette église fut détruite en 1914 par les allemands pendant la guerre.
Pour relater cette vieille légende du Moyen Age, le Sire Aubry de Montdidier ayant été assassiné, son chien s’acharna à poursuivre un nommé Macaire. Devant cette constatation, le roi ordonna un duel judiciaire entre ces deux adversaires. Ce combat se déroula en 1371 en l’Ile Notre Dame et le chien dont la description était celle d’un Briard, fut vainqueur. Macaire confondu avoua son crime et fut décapité.
Pour perpétuer ce fait, on sculpta donc sur un écu de l’Eglise de Montdidier une tête de Briard dans les armes de la ville.
En 1863, à la première exposition canine de Paris, une chienne nommée « Charmante » et ressemblant à un briard, fut classée première parmi les chiens de bergers exposés. C’est le premier document valable, existant.
En 1888, Pierre Megnin commence à faire la distinction entre le berger français à poil ras et celui à poil long. Le chien de Brie est le résultat du croisement du Barbet avec le précédent (chien de berger de la Beauce), il a les mêmes proportions, les oreilles coupées et droites, mais il diffère par son pelage long et laineux, généralement ardoisé, foncé ou noir mal teint. Il a les mêmes qualités que l’ancien chien de berger français. A l’appui de ce texte, il publie un dessin de « Sans Gêne », 1er prix et Médaille d’Or du Ministre de l’Agriculture de Paris de la même année.
Il faut attendre 1897 pour voir les points de la race bien définis et publiés dans le premier standard établi par le Club Français du Chien de Berger. Pendant une courte période, il y eut deux variétés différenciées par le poil : l’une à poil laineux, l’autre à poil de chèvre ; c’est cette dernière variété qui a
prévalu en raison des multiples défauts du poil laineux, notamment de son feutrage entraînant des difficultés pour l’entretien et l’hygiène de la peau.
Standard de 1925 :
Tête : garnie de poil formant moustaches et sourcils, laissant l’œil à découvert ou le voilant très légèrement. Poil du corps : long, laineux Oreilles : droites si elles sont coupées, droites recourbées du haut si elles sont laissées naturelles Ergots : double aux deux pattes arrière
Queue : entière formant le crochet à l’extrémité Taille : 0,55m à 0,65m. Chien solide bien charpenté Couleurs : gris ardoisé ou noir parsemé de quelques poils blancs, fauve, gris fer, gris fauve
Défauts à éviter : Tête trop chargée de poils cachant entièrement les yeux Oreilles plates et tombant contre la joue Poil frisé Ergot simple aux pattes de derrière Que droite avec panache (semblable à celle de l’épagneul) Taille en dessous de 0,55 Trop de longueur et faiblesse des reins
Au 1er Mai 2004 la France a interdit la coupe d’oreilles. Bien sur le Briard ne se résume pas à une coupe d’oreilles, mais il est vrai que la coupe d’oreilles donnait au Briard une très fière allure. Egalement, si certains chiens avaient une tête médiocre, la coupe d’oreilles permettait, non pas de cacher ce défaut, mais de l’améliorer. Désormais une tête médiocre reste une tête médiocre. Il est donc important d’être vigilent en ce qui concerne la reproduction, et de privilégier de bonnes têtes sur des belles encolures afin que les oreilles, non coupées, se détachent bien des épaules.
ASPECT GENERAL
Le Briard est un chien rustique, souple, musclé et bien proportionné, vif et éveillé.
Le Berger de Brie est un chien médioligne. La longueur du corps, de la pointe de l'épaule à la pointe de la fesse doit être légèrement supérieure à la hauteur du garrot.
La tête est longue : 2/5 de la hauteur du garrot. La largeur du crâne est légèrement inférieure à la moitié de la longueur de la tête. Le crâne et le chanfrein sont de même longueur.
Le Berger de Brie a un caractère équilibré, ni agressif ni peureux, il doit être sage et hardi.
TETE : Forte, longue, garnie de poils formant barbe, moustache, sourcils voilant légèrement les yeux. Vue de profil, les lignes du crâne et du chanfrein sont parallèles.
REGION CRANIENNE : Crâne : fort, très légèrement arrondi vu de profil. Stop : marqué, à égale distance de l’occiput et de l’extrémité du nez.
REGION FACIALE Truffe : La truffe est forte et toujours noire. Les narines sont bien ouvertes. La truffe est toujours noire sauf chez les bleus qui ont la truffe bleue ou bleuâtre.
Museau : le bout du museau est plutôt carré. Le museau est fort, suffisamment large, mais jamais pointu. Lèvres jointives Mâchoires, dents : Mâchoires fortes, dents blanches. L’articulé en ciseau. Chanfrein : Droit
Yeux : Horizontaux, bien ouverts, plutôt grands, de couleur foncé. Chez les sujets bleus, les yeux légèrement plus clairs sont admis. Oreilles : Attachées haut, non plaquées et plutôt courtes si elles sont laissées naturelles. La longueur du cartilage de l’oreille non coupée, doit être égale ou légèrement inférieure à la moitié de la longueur de la tête
Les oreilles sont toujours plates et couvertes de poils longs.
Si elles sont coupées dans les pays où cette pratique n’est pas interdite, elles doivent être portées droites, ni divergentes, ni convergentes.
Cou : Cou musclé et dégagé des épaules.
CORPS : Ligne de dessus : Le dos est droit, le rein est court et ferme Croupe : Peu inclinée, de forme légèrement arrondie Poitrine : Large et longue, bien descendue jusqu’au coudes, côtes bien cintrées.
QUEUE : Entière, portée bas, elle descend au moins jusqu’à la pointe du jarret, sans déviation, formant un léger crochet en forme de J. En action, la queue peut-être portée au plus haut dans le prolongement de la ligne du dessus
MEMBRES : Bien musclés avec forte ossature et aplombs réguliers
MEMBRES ANTERIEURS : Epaules : Obliques, bien angulées, moyennement longues, bien appliquées contre la paroi thoracique Coudes : Dans l’axe du corps Avant bras : Droits et musclés Métacarpes : Légèrement inclinés, vus de profil Pieds : Forts, ronds et bien dans l’axe du corps. Les ongles sont toujours noirs, et les coussinets sont durs. Les doigts doivent être serrés et bien cambrés.
MEMBRES POSTERIEURS : Cuisses : Musclées Jarrets : Pas trop près de terre et bien coudés Métatarses : Parfaitement verticaux, vus de derrière. Pieds : Forts, ronds. Les ongles sont toujours noirs, et les coussinets sont durs. Les doigts doivent être serrés Ergots : Par tradition, les bergers ont tenu à conserver le double ergot. Les ergots forment des pouces bien séparés avec ongles, assez près du pied.
ALLURES : Régulières, souples, harmonieuses, de façon à ce que le chien effectue ses déplacements et son travail avec le minimum d’efforts et de fatigue. Le berger de Brie doit avoir un trot allongé avec une bonne amplitude du mouvement et une bonne poussée de l’arrière.
ROBE : Poil : Flexueux, long, sec (genre poil de chèvre) avec un léger sous poil. Couleur : La robe est noire, fauve, fauve charbonné (légèrement à moyennement) souvent masquée, grise ou bleue. La robe d’un fauve chaud peut présenter un éclaircissement ton sur ton aux extrémités et sur les parties déclives (fauve marqué de sable). La robe noire, la robe grise et la robe bleue peuvent présenter de même, des parties plus claires ton sur ton. Toutes les robes peuvent plus ou moins grisonner.
TAILLE : Mâles : 62cm à 68cm au garrot Femelles : 56cm à 64cm au garrot.
DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède, doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien être du chien.
DEFAUTS GRAVES : Défauts d’aplombs graves Ensemble de la robe trop claire
DEFAUTS ELIMINATOIRES
Chien agressif ou peureux Stop effacé Truffe d’une autre couleur que noir ou bleu, présence de ladre Prognathisme inférieur ou supérieur avec perte de contact des incisives, absence de 2 PM4 inférieure ou absence de
3 dents et plus, quelles qu’elles soient (les PM1 ne sont pas prises en compte) Œil trop clair (jaune), vairon Oreilles papillotées, attachées trop bas, en dessous de la ligne de l’œil, couvertes de poil ras, droites naturellement Queue portée sur le dos en cor de chasse ou dressée verticalement Ergot simple ou absence d’ergots aux membres postérieurs Robe : poil de longueur insuffisante (moins de 7cm), poil mou ou laineux. Couleur blanche, marron, acajou, robe de
deux couleurs distinctes, liste blanche, poils blancs à l’extrémité des membres, robe fauve à manteau, robe fauve à
manteau charbonné. Taille en dehors des limites indiquées avec tolérance de 2cm en plus et 1cm de moins. Modification frauduleuse du chien ou trace de telles pratiques par l’emploi de substances ou par la chirurgie.
Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d’ordre physique ou comportemental, sera disqualifié
NB : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
Quelques petits paragraphes sont issus du livre le SEDIR, le dernier standard provient du site du Club du Berger de Brie.
Un grand merci à Annie Tabutaud pour le travail accompli et les photos.
Le Bouvier des Flandres
Voilà une race spectaculaire et que je ne connais pas vraiment bien. Le Bouvier des Flandres est un chien que l'on remarque mais que l'on connais assez peu. J'ai demandé à Franck Mathias, spécialiste de la race qui élève sous l'affixe de Lage Baston de venir nous en parler. L'article est différent des autres Race du Mois car il se présente sous forme d'interview réalisée il y a quelques années pour le club de race. Merci donc à Franck de partager sa passion avec nous.
Le Bouvier des Flandres
Ahostia de Lage Baston
Elevage de lage baston www.bouvier-des-flandres.com
Entretien avec Franck :
Bulle de Lage Baston
- Quand avez-vous eu votre premier bouvier des Flandres ?
Notre première chienne est arrivée à la maison en 1993. Elle venait de l’élevage de M. DAUBANES et elle s’appelait Iris of the Tescau Valley
- Pourquoi avez-vous flashé sur cette race ?
C’est un concours de circonstances car nous avions eu comme premier chien un Bobtail qui était magnifique mais pas trés fûté et nous nous étions promis que pour notre second chien nous privilégeirions le cerveau du chien avant son esthétique. A force de nous renseigner sur différentes races, nous sommes tombés sur le bouvier des Flandres.
- Quels étaient les qualités et les défauts de ton premier chien ?
Iris était très belle, très courte, une superbe tête par contre elle avait un poil noir trop fin qui demandait trop d’entretien. Venant du bobtail, le toilettage ne me faisait pas peur et ne maitrisant pas, à l’époque, ce que demandait le standard de la race en matière de poil, cela ne m’inquiétait pas. Heureusement, elle n’a jamais reproduit ce type de poil, bien au contraire.
- Quel est le premier mariage fait avec votre affixe ?
Nous avons marié Iris avec Heyrton de la Plaine des Flandres qui était un superbe chien malgré le fait que sa propriétaire ait magouillé pour obtenir le titre de champion. Avec ou sans titre de champion ce chien était LE bouvier du moment. Les chiots de ce mariage étaient ce que nous attendions : courts, de l’os, de belles têtes, un excellent poil et un caractère stable. Nous avons gardé de ce premier mariage Morane de Lage Baston que nous avons ensuite marié à Mingus du Néoubiehl d’Aure qui avait en commun leur père et la branche maternelle de Mingus était de la Thudinie. Morane était une chienne trés solide, bien cob et avec une texture de poils que l’on voit peu. Elle était une mère trés attentionnée mais qui devenait une teigne lorsqu’elle avait des petits, gare à l’étranger qui venait chercher son chiot. Elle allait même jusqu’à attaquer la voiture dont le chiot était dedans. Morane marié à Lancelot de la Plaine des Flandres nous a donné Tosca de Lage Baston qui marié à Umphrey du Clos de la Luette, nous a donné ensuite Ahostia . Notre petite dernière Elfie est née de Tosca et Rickson de Lage Baston.
- Quelles sont en général les origines de vos chiens ?
Iris était de Tescau Valley avec des origines «Clos des Jeunes Plantes» (la référence), «du Bas Berry» et « d’An Naoned» ensuite j’ai toujours marié mes chiennes avec «de la Plaine des Flandres» une fois avec «du Clos de la Luette» ainsi que «de la Goudhier» et «du Bois de la Brique», à chaque fois les chiens utilisés avaient de la Plaine des Flandres dans leur pedigree. Nous sommes particulièrement contents d’avoir utilisé des étalons avant qu’ils soient connus comme Trésor de la Plaine des Flandres ou Attention (Sacco) de la Goudhier qui sont devenus champions.
- Que recherchez vous à améliorer dans vos croisements ?
Nous essayons avant tout de faire naître des chiots stables et équilibrés qui deviendront de bons chiens de famille. Au niveau morphologique nous recherchons à garder l’aspect rustique et solide du bouvier. Nous privilégions le chien court avec un belle largeur de crâne. La qualité de poil est également un critère important et nous aimerions fixer un retour à une longueur de poil normal comme celui de notre mâle Rickson qui ne nécessite pratiquement pas de toilettage (comme sa mère Morane). Il y a du boulot !!!
- Quand avez-vous décidé de vous lancer dans l’élevage ? que veut dire votre affixe « de Lage Baston » ?
Dés que nous avons réservé notre chienne chez M. Daubanes, nous savions que nous allions faire reproduire cette chienne car notre infrastructure le permettait. Nous avons 15000 m2 de terrain, des dépendances et surtout Christine étant femme au foyer pourrait s’occuper des chiots en mon absence. Notre affixe est tout bête, c’est le lieu où nous habitons. Lage Baston veut dire : le guet du bâton .
- Quels sont les chiens de votre élevage dont vous êtes les plus fiers, pourquoi ?
En vérité nous sommes fiers de tous nos chiots qui deviennent de bons chiens de famille. Notre préférence va tout de même à Rickson qui est plus humain que chien (sauf quand une chienne est en chaleur où il devient neu-neu. Les humains aussi me diras tu !!!). Rickson marié avec Tosca nous a toujours donné de super sujets. Nous somme particulièrement fier de Vanda de Lage Baston (Morane de Lage Baston X Trésor de la Plaine des Flandres) appartenant à M. Tonin et qui a amené sa chienne sur la 2ème place du podium de la coupe de France troupeau 2008 des bergers et bouviers Français. De Tosca qui a eu un palmarès fulgurant en nombre de cacib, cacs, meilleure de Race dans des expositions et Nationale d’élevage où la concurrence était rude et où elle a été jugée par de nombreux juges.
- Quelles disciplines sportives canines affectionnez vous ? pourquoi ?
Nos chiens sont licenciés en agility. Beaucoup de propriétaires rament pour avoir leur brevet d’agility car il faut 3 excellents sans faute pour l’avoir, Rickson l’a eu en 3 fois, ce qui est rare (comment ça, je frime!!). Nous pratiquons également la recherche utilitaire (recherche de personne) et Tosca devrait passer son brevet en septembre. L’agility demande énormément de travail mais le résultat est beau à voir. La recherche utilitaire convient bien au bouvier des Flandres car c’est lui qui prend l’initiative et le conducteur doit savoir lire son chien pour ne pas faire d’erreur. Elfie, à 2 mois 1/2 a fait sa première piste d’une longueur de 200 m. C’était facile car ce n’était pas pour retrouver un étranger mais pour trouver sa maîtresse. Nous espérons qu’elle réagira aussi bien sur l’étranger. Mais ne brûlons pas les étapes.
Je sais que vous suivez également de près les expos, quel regard avez-vous de ce petit monde ?
Nous avons beaucoup fréquenté les expos, ce qui nous a permis d’avoir des chiens qui ont gagné en championnat de France, en Nationales d’Elevage en France et à l’étranger. Nous en faisons beaucoup moins maintenant. Ce que nous aimions avant tout c’est d’amener nos chiens là où il y avait de la concurrence et il nous arrivait de ne pas nous déplacer au dernier moment si nous apprenions qu’il y avait trop peu de chien dans notre classe. Actuellement, quand nous voyons certains chiens gagner nous nous demandons si certains juges connaissent le standard : des chiens trop longs, pas de boyau. L’exemple type est une chienne qui a été championne et qui a été en page de couverture du bullletin du club du bouvier des Flandres, alors qu’elle a plus la morphologie d’un berger des pyrénnées qu’un bouvier des Flandres. Le CBF a un gros travail à faire auprès de certains juges de la SCC.
- Quels sont les affixes qui vous ont le plus marqué depuis que vous êtes passionné par le bouvier des Flandres ?
Il n’y a pas photo, pour le passé le Clos des Jeunes Plantes à Mme Gélineau et actuellement de la Plaine des Flandres à M. Romano.
- Tu es un adhérent de longue date du club du bouvier des Flandres (France). Que penses-tu actuellement de la gestion de ce club ?
Le CBF est trés malade mais il faut qu’il sorte de cette crise car sans un club officiel fort, notre race est en danger car il n’y a plus de politique d’élevage, de grille de sélection, de directives données aux juges, de contact avec le club Belge co-détenteur du standard....
- Actuellement, certains pays européens ont toujours le droit de tailler les oreilles des bouviers des Flandres, Pensez vous que la France a eu tort d’accepter de se plier au diktat de l’Europe ou préférez vous le bdf avec les oreilles naturelles ?
Nous regrettons que la France se soit pliée aux directives européennes. Heureusement grâce à IBF et d’autres assos nous nous sommes battus pour conserver le droit de couper les queues à nos chiens. Un décret a été voté et nous sommes maintenant tranquilles.
- Je ne peux m’empêcher de te parler d’IBF. Cette association que vous avez créée et qui prend chaque jour de plus en plus d’importance dans le monde du BOUVIER. Grâce à toi, grâce aux liens tissés avec les Clubs étrangers comme l’Espagne qui t’a contacté et sollicité pour les conseiller dans le choix du juge pour leur dernière Nationale d’Elevage . Comment positionnes-tu IBF dans l’avenir? Que seront les actions d’IBF «sur le terrain»?
J’aimerai qu’IBF ne soit plus considéré par le CBF comme un ennemi mais comme un allié. Nous avons de bonnes relations avec le club espagnol et également avec le club belge. Dans l’avenir nous allons mettre en place la première réunion amicale bouvier des Flandres, cela est prévu pour août 2010 (nous en reparlerons). Des rendez-vous officiels, comme l’expo d’Agen (2008-2009) montrent que des exposants sont partants pour des expos où la convivialité règne. IBF, la famille Normand qui a été écarté par le CBF, et toi même montrent qu’en s’investissant dans un cause il est possible de faire venir plus de chiens à une expo à CACS qu’en championnat. Nous allons essayer également d’aider financièrement et promotionellement certains clubs d’utilisations qui sont abandonnés par le club officiel de la race.
Le standard :
ORIGINE : Belgique – France.
DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR : 25.10.2000
UTILISATION : A l’origine, le Bouvier des Flandres était employé, comme conducteur de troupeaux, comme chien de trait et comme chien de baratte. La modernisation de l’équipement des fermes a modifié l’utilisation première, et de nos jours le Bouvier des Flandres sert surtout de chien de garde pour la propriété et la ferme, de chien de défense et de police. Ses aptitudes physiques et comportementales, ses grandes qualités olfactives, d’initiative et d’intelligence permettent de l’utiliser comme chien de pistage, de liaison et de contre-braconnage.
CLASSIFICATION F.C.I. : Groupe 1 : Chiens de berger et de bouvier (sauf chiens de bouvier suisses).
BREF APERCU HISTORIQUE : Le Bouvier des Flandres, comme son nom l’indique, est originaire des Flandres, tant belges que françaises, aucune frontière naturelle ne séparant ces deux contrées.
Les bouviers ou toucheurs de bestiaux des Flandres qui avaient besoin de bons chiens pour conduire leurs troupeaux, ne sélectionnaient ceux dont ils disposaient dans leur région que sur leurs seules qualités comportementales et physiques, dont le Bouvier des Flandres actuel a hérité.
ASPECT GENERAL : Sub-bréviligne. Corps court et trapu, membres forts et bien musclés. Le Bouvier des Flandres donne une impression de puissance mais sans lourdeur.
Le Bouvier des Flandres sera jugé en statique dans ses positions naturelles sans contact physique avec le présentateur.
PROPORTIONS IMPORTANTES : La longueur du corps de la pointe de l’épaule à la pointe de la fesse doit être sensiblement égale à la hauteur au garrot.
Les proportions de la longueur du crâne par rapport à la longueur du museau sont de 3 à 2.
COMPORTEMENT – CARACTERE : Le Bouvier des Flandres possède le caractère calme et raisonné du sage hardi. Par le feu de son regard, il révèle l’intelligence, l’énergie et l’audace.
Le Bouvier des Flandres doit absolument conserver ses aptitudes au travail. Toute dérive qui puisse nuire à celles-ci doit être pénalisée.
TETE : La tête est d’apparence massive, encore plus accusée par la barbe et la moustache. Elle est proportionnée au corps et à la taille. Elle se révèle bien ciselée à la palpation.
REGION CRANIENNE : Bien développée et plate, légèrement moins large que longue. Les lignes de dessus du crâne et du chanfrein sont parallèles. Le sillon frontal est à peine marqué.
Stop : Peu accusé, plus apparent que réel par suite des sourcils relevés.
REGION FACIALE :
Truffe : La truffe termine le chanfrein en une ligne légèrement convexe à son extrémité. Elle doit être bien développée, arrondie en ses bords, et de couleur toujours noire. Narines bien ouvertes.
Museau : Large, puissant, osseux, rectiligne dans son profil supérieur, allant en diminuant vers la truffe, sans jamais être pointu. Sa longueur sera plus courte que celle du crâne dans la proportion de 2 à 3. Son périmètre, pris juste en dessous des yeux, sera sensiblement égal à la longueur de la tête.
Lèvres : Bien jointives et fortement pigmentées.
Mâchoires / dents : Les mâchoires doivent être puissantes et d’égale longueur. Les dents sont fortes, saines, blanches et régulièrement implantées. Incisives en ciseaux ou bout à bout. La denture doit être complète.
Joues : Plates et sèches, apophyses zygomatiques peu saillantes.
Yeux : D’expression franche et énergique, ni proéminents, ni enfoncés dans les orbites. Leur forme doit être légèrement ovale et ils sont axés sur une ligne horizontale. Leur couleur doit être la plus foncée possible par rapport à celle de la robe. Les yeux clairs ainsi que d’expression hagarde doivent être fortement pénalisés. Paupières de couleur noire, sans trace de dépigmentation. Les conjonctives ne doivent jamais être apparentes.
Oreilles : Coupées en triangle, portées bien droites, attachées haut et très mobiles; il est recommandé que la coupe soit proportionnée au volume de la tête.
Oreilles non amputées :
Position : Attachées haut, au-dessus du niveau des yeux, les pavillons tombant verticalement. Le pli de cassure ne doit pas dépasser le plan supérieur du crâne.
Forme et port : Semi-longues, en forme de triangle équilatéral, légèrement arrondies à la pointe, tombant à plat sur les joues, sauf le léger décollement au point supérieur de l’attache; ni plissées, ni papillotées; proportionnées à la grandeur de la tête; recouvertes de poil ras.
COU : Doit être dégagé et suffisamment relevé. Fort, musclé, s’élargissant graduellement vers les épaules, sa longueur sera légèrement inférieure à celle de la tête. Nuque puissante et légèrement bombée. Pas de fanon.
CORPS : Puissant, râblé et court.
Ligne de dessus : Ligne supérieure du dos et du rein horizontale, tendue et ferme.
Garrot : Légèrement saillant.
Dos : Court, large, musclé et bien soutenu, sans apparence de faiblesse, tout en restant flexible.
Rein : Court, large, musclé ; il doit être flexible sans apparence de faiblesse.
Croupe : Doit suivre d’aussi près que possible la ligne horizontale du dos et se fondre insensiblement avec le cintre de la fesse. Large sans excès chez le mâle, plus développée chez la chienne. La croupe avalée ou en pupitre est un défaut grave.
Poitrine : Large et bien descendue jusqu’au niveau des coudes, elle ne doit pas être cylindrique. Les premières côtes sont légèrement arquées, les autres bombées et très inclinées vers l’arrière, donnant la longueur de poitrine désirable. Les côtes plates seront fortement pénalisées. La distance comprise entre la partie antérieure du sternum (manubrium) et la dernière côte, doit être grande, soit environ les 7/10è de la hauteur au garrot.
Ligne de dessous : Le dessous de la poitrine remonte très légèrement vers le ventre qui est peu relevé. Les flancs doivent être courts, spécialement chez le mâle.
QUEUE : Attachée relativement haut, la queue doit être dans l’alignement de la colonne vertébrale.
Certains chiens naissant anoures, ne peuvent être pénalisés de ce fait.
La queue doit être coupée dans la semaine de la naissance en laissant deux ou trois vertèbres.
Dans les pays où la caudectomie est interdite, la queue entière est admise.
MEMBRES :
MEMBRES ANTERIEURS :
Vue d’ensemble : Les membres antérieurs ont une ossature forte et sont bien musclés. Ils sont parfaitement droits et parallèles vus de devant.
Epaules : Relativement longues, musclées, sans lourdeur et modérément obliques. L’humérus et l’omoplate sont sensiblement de même longueur.
Bras : Modérément obliques.
Coudes : Bien au corps et parallèles, les coudes décollés ou rentrés, au placer naturel ou en action, sont des défauts.
Avant-bras : Vus de profil comme de face, ils doivent être parfaitement droits, parallèles entre eux et perpendiculaires au sol. Ils seront bien musclés et avec une forte ossature.
Poignets : Exactement à l’aplomb de l’avant-bras. L’os pisciforme forme seul une saillie à la face postérieure du poignet (carpe). Ossature forte.
Métacarpes : D’ossature forte, assez courts, très peu inclinés vers l’avant.
Pieds antérieurs : Courts, ronds et compacts, ni en dehors, ni en dedans. Les doigts doivent être serrés et cambrés avec des ongles forts et noirs. Coussinets épais et durs.
MEMBRES POSTERIEURS :
Vue d’ensemble : Puissants avec musculature prononcée, bien d’aplomb, et vus de derrière parfaitement parallèles, ils doivent se mouvoir sensiblement dans les mêmes plans que les membres antérieurs.
Cuisses : Larges, bien musclées, leur direction sera parallèle au plan médian du corps. Le fémur ne doit être ni trop droit, ni trop incliné. La fesse sera bien descendue, culottée et ferme.
Genou : Sensiblement placé sur une ligne droite imaginaire partant du point le plus élevé de la hanche (crête iliaque) et perpendiculaire au sol.
Jambes : Modérément longues, bien musclées, ni trop droites, ni trop inclinées.
Jarrets : Plutôt près de terre, larges, bien tendus. Vus de derrière, ils seront droits et parfaitement parallèles en position d’arrêt. En action, ils ne doivent ni rentrer, ni s’écarter de l’axe du membre.
Métatarses : Robustes et secs, plutôt cylindriques, perpendiculaires au sol quand le chien est au placer naturel. Sans ergots.
Pieds postérieurs : Ronds, solides, les doigts bien serrés et cambrés avec des ongles forts et noirs. Coussinets épais et durs.
ALLURES : L’ensemble du Bouvier des Flandres doit être harmonieusement proportionné pour permettre une allure dégagée, franche et fière. Le pas et le trot sont les allures habituelles, quoique l’on rencontre également des ambleurs. Au trot ordinaire, le Bouvier des Flandres se couvre.
PEAU : Bien adhérente, sans laxité excessive. Le bord des paupières et des lèvres est toujours très foncé.
ROBE :
QUALITE DU POIL : La robe est très fournie, le poil de couverture formant avec le sous-poil serré une enveloppe protectrice parfaitement adaptée aux variations climatiques brusques de la contrée d’origine de la race. Le poil doit être rude au toucher, sec et mat, ni trop long, ni trop court (6 cm environ), légèrement ébouriffé, sans jamais être ni laineux, ni bouclé. Sur la tête, il est plus court et à peu près ras sur la partie extérieure des oreilles, dont le pavillon interne est protégé par un poil modérément long. La lèvre supérieure sera moustachue et le menton garni d’une barbe fournie donnant cette expression rébarbative si caractéristique de la race. Les sourcils sont faits de poils relevés, accentuant la forme des arcades sourcilières, sans jamais voiler les yeux. Le poil est particulièrement dur et crissant sur la partie supérieure du dos. Il se raccourcit très légèrement sur les membres tout en restant rêche. Le poil plat est à éviter parce que notant un manque de sous-poil. Le sous-poil est une bourre faite de poils fins et serrés qui poussent sous le poil de couverture et forment avec lui un manteau imperméable.
COULEUR DU POIL : La robe du Bouvier des Flandres est généralement grise, bringée ou charbonnée. La robe noire zain est également admise, sans être à favoriser. Les robes claires, dites délavées, ne sont pas admises. Une étoile blanche au poitrail est tolérée.
TAILLE ET POIDS :
Hauteur au garrot : 62 à 68 cm pour les mâles
Avec tolérance de plus ou moins 1 cm.
Dans chaque sexe, la taille idéale est la moyenne de ces deux limites, soit 65 cm pour les mâles et 62 cm pour les femelles.
Poids : Approximativement
DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
DEFAUTS GRAVES :
- Chien craintif.
- Aspect molossoïde, chien trop lourd.
- Corps nettement trop long (légère tolérance pour la femelle), trop léger.
- Tête trop massive, stop accusé, sillon frontal marqué, apophyses zygomatiques très saillantes.
- Crâne bombé, crâne étroit, crête occipitale très saillante, défaut important de parallélisme crâne/chanfrein.
- Museau trop long, truffe pincée.
- Lèvres molles, épaisses et couvrantes.
- Mâchoires en occlusion croisée – malocclusion.
- Dents petites, malsaines, mal alignées.
- Yeux clairs, globuleux, regard atypique.
- Oreilles entières papillotées, plissées.
- Cou cylindrique, fanon.
- Dos très ensellé, très voussé.
- Défauts importants d’aplombs, chien très campé, jarrets très coudés.
- Poil soyeux, absence de sous-poil, robe gonflée, brillante, apprêtée.
- Manque de garniture en tête.
- Défauts convergents de dépigmentation (truffe, lèvres, paupières).
DEFAUTS ELIMINATOIRES :
- Chien peureux ou dangereusement agressif.
- Manque de type évident.
- Truffe ladrée ou d’autre couleur que noire.
- Museau pointu.
- Prognathisme supérieur ou inférieur accusé.
- Manque de dent autre qu’une PM1.
- Yeux vairons ou d’expression hagarde.
- Entropion, ectropion, ladre des paupières.
- Robe brun chocolat, blanche, poivre et sel, couleur délavée, toute autre couleur blonde allant du clair au roux même charbonné.
- Taille hors des limites du standard.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
Album photo :
Clinton de Lage Baston
Bulle de Lage Baston
Tosca de Lage Baston
Elfie de Lage Baston
Le Shiba Inu
Depuis 2008, date de création de mon blog, j'ai envie de consacrer un article au Shiba Inu mais je ne trouvais pas d'auteur susceptible de venir nous présenter cette race qui me plaît bien mais aussi qui m'intrigue beaucoup. Je remercie donc Amélie Leman chaleureusement, de venir partager sa passion pour ce chien atypique et élégant avec nous. J'espère que son article vous passionnera autant que moi car vraiment je suis content de pouvoir le publier. Je vous laisse découvrir le Shiba et vous transporter au pays du Soleil Levant.
Le Shiba Inu
Origines :
Le shiba inu est une race japonaise autochtone depuis les temps les plus anciens. A l'origine, le mot "shiba" indique quelque chose de petit et inu chien, "un petit chien". Son habitat naturel était la région montagneuse face à la mer du Japon, où il était utilisé à la chasse aux petits gibiers et oiseaux. Selon les endroits d'où il provenait, il y avait de petite différence entre les sujets de cette race.
A la fin du XIX siècle, le shiba eut à subir l'arrivée de chiens d'arrêt anglais (setters et pointers) et la race manqua de disparaître. Mais dans les années 1920, une poignée de chasseurs unirent leurs efforts pour le sauvegarder.
Vers 1928, des chasseurs et des lettrés, préoccupés par le maintien du Shiba de pure race, commencèrent sérieusement à sauvegarder les quelques lignées pures en 1934. Trois ans plus tard, le shiba est déclaré "monument naturel" du Japon. Depuis, il est à ce titre, placé sous la protection du gouvernement.
Standard :
Standard F.C.I. N°257 / 16.06.1999 / F
TRADUCTION : Prof. R. Triquet et Dr. J.-M. Paschoud à partir du standard en anglais fourni par le Kennel Club japonais.
ORIGINE : Japon.
DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D'ORIGINE EN VIGUEUR : 15.06.1992
UTILISATION : Chien de chasse aux oiseaux et au petit gibier. Chien de compagnie.
CLASSIFICATION F.C.I. :
- Groupe 5 - Chiens de type Spitz et de type primitif.
- Section 5 - Spitz asiatiques et races apparentées.
- Sans épreuve de travail.
BREF APERCU HISTORIQUE : Le Shiba est une race japonaise autochtone depuis les temps les plus anciens. A l'origine, le mot « Shiba » indique quelque chose de petit, un « petit chien ». Son habitat naturel était la région montagneuse face à la mer du Japon, où il était utilisé à la chasse au petit gibier et aux oiseaux. Selon les endroits d'où ils provenaient, il y avait de petites différences entre les sujets de cette race.
Du fait que pendant la période allant de 1898 à 1912 des chiens comme les Setters anglais et les Pointers furent importés au Japon, on se mit à chasser pour le plaisir dans le pays et les Shiba et ces chiens anglais furent fréquemment croisés ; de ce fait le Shiba de pure race devint rare, si bien qu'entre 1912 et 1926, même dans son habitat, la race se réduisit à l'extrême.
Vers 1928, des chasseurs et des lettrés, préoccupés par le maintien du Shiba de pure race, commencèrent sérieusement à sauvegarder les quelques lignées pures et, en 1934, un standard unifié de la race fut établi. En 1937, le Shiba fut déclaré « monument naturel », à la suite de quoi la race fut élevée et améliorée pour devenir la magnifique race que nous connaissons aujourd'hui.
ASPECT GENERAL : Chien de petite taille, bien proportionné, dont l'ossature et les muscles sont bien développés. Constitution solide. Vif dans ses allures dégagées et belles.
PROPORTION IMPORTANTE : Le rapport entre la hauteur au garrot et la longueur du corps est de 10 :11.
COMPORTEMENT / CARACTERE : Fidèle, très attentif et très éveillé.
TETE
REGION CRANIENNE :
- Crâne : Front large.
- Stop : Net, avec un léger sillon.
REGION FACIALE :
- Truffe : De couleur noire recherchée. Chanfrein droit.
- Museau : Modérément épais, il va en s'amenuisant.
- Lèvres : Serrées.
- Mâchoires/dents : Dents fortes ; articulé en ciseaux.
- Joues : Bien développées.
- Yeux : Relativement petits, triangulaires et de couleur brun foncé ; les commissures (externes) sont relevées.
- Oreilles : Relativement petites, triangulaires, légèrement inclinées vers l'avant et bien dressées.
COU : Epais, fort, et bien proportionné par rapport à la tête et au corps.
CORPS :
- Dos : Droit et solide.
- Rein : Large et musclé.
- Poitrine : Bien descendue, côtes modérément cintrées.
- Ventre : Bien remonté.
QUEUE : Attachée haut, épaisse, et portée fermement enroulée ou recourbée en faucille ; l'extrémité atteint presque le jarret quand on étend la queue vers le bas.
MEMBRES
MEMBRES ANTERIEURS : Vus de face, membres antérieurs droits.
- Epaules : Omoplates modérément obliques.
- Coudes : Bien au corps.
MEMBRES POSTERIEURS :
- Cuisse : Longue.
- Jambe : Courte, mais bien développée.
- Jarret : Epais et très solide.
PIEDS : Doigts bien serrés et bien cambrés. Les coussinets sont durs et élastiques. Les ongles sont durs et de préférence de couleur sombre.
ALLURES : Légères et vives.
ROBE
POIL : Le poil de couverture est dur et droit ; le sous-poil est doux et dense. Sur la queue, le poil est légèrement plus long et dressé.
COULEUR : Rouge, noir et feu, sésame, sésame noir, sésame rouge.
"Définition de la couleur sésame" :
- Sésame : Mélange à égalité de poils blancs et noirs.
- Sésame noir : Plus de poils noirs que de blancs.
- Sésame rouge : Fond de la robe rouge, mélangé avec du poil noir.
Toutes les couleurs citées ci-dessus doivent présenter de l' « Urajiro ». (« Urajiro » : Poil blanchâtre sur les faces latérales du museau et sur les joues, sous la mâchoire, sur la gorge, le poitrail et le ventre, à la face inférieure de la queue et à la face interne des membres).
TAILLE :
Hauteur au garrot :
- mâles 40 cm
- femelles 37 cm.
Avec une tolérance de 1,5 cm en plus ou en moins.
DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
- Mâles efféminés, femelles masculines.
- Prognathisme supérieur et inférieur.
- Dents manquantes en grand nombre.
- Chiens craintifs.
DEFAUTS ELIMINATOIRES :
- Oreilles non dressées.
- Queue pendante ou courte.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
Quelques précisions :
Le shiba est un chien de petite taille, bien proportionné. De constitution solide, l’ossature et les muscles sont bien développés. Les yeux assez petits sont triangulaires et de couleur brun foncé. Les oreilles sont relativement petites et de forme triangulaire : elles sont légèrement inclinées vers l’avant et bien dressées. Attachée haut, la queue est épaisse, et portée fermement enroulée ou recourbée en faucille. L’extrémité atteint presque le jarret quand on étend la queue vers le bas.
Le poil de couverture est dur et droit avec un sous-poil doux et dense. Sur la queue, le poil est légèrement plus long et dressé. Les couleurs de robe autorisées par le standard sont le rouge, le noir et feu, le sésame, le sésame noir et le sésame rouge.
Toutes les robes doivent porter l’urajiro :
l'urajiro se définit par la présence de poil blanchâtre sur les faces latérales du museau et sur les joues, sous la mâchoire, sur la gorge, le poitrail et le ventre, à la face inférieure de la queue et à la face interne des membres.
la passion :
c'est vraiment par hasard que j'ai connu le shiba une amie en promenait un et je le trouvait trop mimi, mais c'est au Japon que j'ai vraiment connu la race. Ça été un vrai coup de cœur pour cette race si particulière. A l'époque j'étais sans emploie et ne savais pas vraiment quoi faire et puis en revenant du Japon ma voie étais toute tracé devenir éleveur de cette race mais on ne improvise pas éleveur comme ça je me suis renseigné sur la race discuté avec d'autres éleveurs... Et voilà les premiers bébés sont nés en 2010.
Implication :
Après beaucoup de recherche j'ai eue mes 2 premiers shiba en Belgique un peu déçue du standard en Belgique et désireuse d'améliorer la race j'ai fais des recherches et trouvé mon premier mâle au Japon après j'ai continuer d'importé aimant beaucoup le type américain j'ai importé du canada et argentine, fait des saillie extérieures et maintenant beaucoup d'importations du japon
Album photo :
En exposition
A la maison
Bébésa
Le site d'Amélie